La leptospirose

Au Québec, un premier cas de leptospirose a été diagnostiqué chez l’homme en 2006. La personne a été infectée de son chien, ce dernier ayant lui aussi été malade les jours auparavant.

Les chiens peuvent contracter la leptospirose lorsqu’ils sont en contact avec l’urine de certains animaux sauvages tels que les rongeurs, les moufettes et les ratons laveurs.  Il semble que la maladie soit plus présente dans les villes et les banlieues, où l’on retrouve un nombre important de ces animaux.

Les symptômes chez le chien peuvent être de la fatigue, de l’anorexie, des vomissements, des douleurs abdominales, de la fièvre, une soif excessive ainsi qu’une augmentation de la production d’urine. Les reins et le foie peuvent également être atteints, causant une insuffisance et parfois même un décès.

Afin de détecter la leptospirose, le vétérinaire effectuera des analyses sanguines et urinaires.  La plupart des animaux infectés devront être hospitalisés afin de bénéficier de traitements tels que des antibiotiques, une fluidothérapie intraveineuse et des médicaments contrôlant certains symptômes incommodants (ex.: vomissements).

Chez l’homme, la plupart des cas de leptospirose passent inaperçus car les symptômes sont très variables. La maladie peut causer des maux de tête, de l’anorexie, de la fièvre et des frissons, des douleurs aux articulations et des maux de dos. Les symptômes les plus courants sont une douleur au dos et aux mollets ainsi qu’un saignement de la conjonctive. La plupart des cas se règleront sans traitement tandis qu’une minorité de cas se compliqueront et nécessiteront une hospitalisation.

Les moyens de prévention:

Pour diminuer les risques de transmission de la maladie à son animal de compagnie:

  • Faire vacciner son chien s’il fréquente les mêmes endroits que les rongeurs, les moufettes et les ratons laveurs. Les animaux habitant en région urbaine sont donc aussi à risque et doivent être vaccinés. La vaccination annuelle est sécuritaire et efficace.
  • Ne pas laisser son chien s’approcher des animaux sauvages responsables de la transmission de la maladie.
  • Empêcher son chien de boire ou de marcher dans les eaux stagnantes visitées par les animaux sauvages.

Pour diminuer les risques de transmission de la maladie à l’homme:

  • Éviter d’entrer en contact avec l’urine des animaux infectés ou suspectés de l’être. Le port de gants est donc indiqué lorsqu’on veut prodiguer des soins à un animal malade.
  • Ne pas manger, boire ou fumer lorsqu’on administre des soins à un animal malade.
  • Se laver les mains après la manipulation d’un animal malade.
  • Clôturer son jardin afin d’empêcher les animaux sauvages de contaminer les récoltes.

Réf.: MAPAQ

Retour en haut